lundi 30 mars 2015

Crash de l'A320 : une discrète réunion de crise des autorités de sûreté françaises

Nike Tn Réagissant au crash des Alpes, la Direction générale de l'aviation civile a provoqué une réunion ce jeudi avec de hauts reponsables de la sûreté de compagnies aériennes pour faire le point sur la question de l'accès au cockpit.
L'affaire de la Germanwings mobilise tous azimuts les grands patrons de la sûreté aérienne en France. Les dernières hypothèses sur le crash de l'A320 dans les Alpes, en particulier la piste d'un acte délibéré de l'un des pilotes, justifie une réunion de débriefing en urgence des plus hautes autorités de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et de responsables de la sûreté de grandes compagnies comme Air France. Au chapitre des discussions: la protection des cockpits notamment. «Le dernier rapport de la DGAC sur le sujet remonte à la fin 2012», déclare un des participants.
La mise en place d'un code d'urgence?
Selon lui, «si l'hypothèse Tn Pas Cher d'un enfermement volontaire du copilote dans son cockpit se confirme, cela signifie que les mesures de sûreté conduisant à la condamnation de la porte se retournent contre l'objectif initial de mieux sécuriser le vol». «Il y a, poursuit-il, une réflexion à mener rapidement. Il faudrait pouvoir rentrer au moins avec le code d'urgence, sans possibilité alors de bloquer définitivement la porte». À l'entendre, «il va falloir trouver un équilibre entre toutes les procédures de sûreté et d'accès à bord qui se sont empilées au fil des années».
«La question est d'autant plus délicate que les pilotes, à Air France et dans bien d'autres compagnies, avaient plutôt tendance, ces derniers mois, à se plaindre du fait que l'accès au cockpit par un terroriste était possible en défonçant la cloison des toilettes attenantes et qu'il fallait rendre le cockpit totalement inviolable en posant une cloison blindée», Nike Shox confie un commandant de bord chevronné.

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