vendredi 16 janvier 2015

Le long passé djihadiste de la Belgique

Des assassins du commandant tn pas cher Massoud en Afghanistan à la première femme kamikaze européenne en Irak, la Belgique a abrité de nombreux réseaux djihadistes, depuis une vingtaine d'années.
Deux jours avant les attentats du 11 Septembre 2001 aux États-Unis, deux Tunisiens recrutés en Belgique réussissent à se faire passer pour des journalistes et tuent le commandant Massoud, en guerre contre les talibans et al-Qaida dans le nord-est de l'Afghanistan. Membres d'Al Qaida, Dahmane Abd el-Sattar et Rachid Bouraoui el-Ouaer, étaient munis de faux passeports belges. L'enquête confirma ensuite l'implication d'un terroriste belge d'origine tunisienne, Amor Sliti, responsable d'une filière de faux documents administratifs en Europe au profit des réseaux maghrébins.
En 2010, la veuve d'Abd el-Sattar, Nike tn Mona el-Aroub, a été condamnée à huit ans de prison par la justice belge pour terrorisme. La «veuve noire» a été reconnue coupable d'avoir dirigé une filière terroriste en Belgique, qui organisait l'envoi de combattants djihadistes en Afghanistan.
Après l'Afghanistan, l'Irak suscitera les départs de djihadistes belges vers la «guerre sainte» contre l'armée américaine, qui renversa Saddam Hussein en 2003. Le plus célèbre d'entre eux est une femme: Murielle Degaugue, une boulangère de 38 ans, qui fut la première femme d'origine européenne à avoir perpétré un attentat suicide au nom de l'islam radical, le 9 décembre 2005, à Baaqouba, en Irak, tuant cinq policiers irakiens. Son mari, qui l'avait radicalisé quelques années plus tôt en Belgique, Nike Tn pas cher Issam Goris, sera tué quelques jours plus tard par l'armée américaine, alors qu'il participait à une autre opération kamikaze.

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